Avant l’art c’est pas l’art, après l’art c’est … Ok, je sors.
Le NFT d’art est un vaste sujet qui en impose de toute sa subjectivité tout comme un BAYC pourrait imposer le respect, voire la vénération, pour des raisons qui dépassent le monde de l’art. Nous n’avons toujours pas compris toute la complexité et tout le potentiel des NFT. Ma chère et tendre encore moins… « Chéri, Madonna a acheté un singe comme tu aimes… ». Mais je l’aime quand même. Pas Madonna. Pas le NFT.
Avant de m’égarer davantage, je tiens à préciser que les propos qui suivent sont les miens. Cette analyse m’est propre et je peux tout à fait me tromper sur toute la ligne. D’ailleurs je me trompe souvent… Vous êtes prévenus. Le nombre de rugs dans lesquels j’ai investi, c’est fou… Heureusement que j’ai été sauvé par quelques projets moins capricieux. Bref, je m’égare à nouveau, mais j’ai posé le mot subjectivité dans la première phrase alors je passe à la suite.
De mon point de vue, le NFT d’art perdurera car sa valeur est intrinsèque. Elle ne dépend pas d’une pool de liquidités, d’un staking, de la hype autour du marketplace ou de la blockchain sur laquelle elle fait sa life, ou en tous dans cas des proportions moindre que la majorité des NFT qui sortent chaque jour.
Cela dit, tout comme une œuvre réelle, sa valeur pourrait être nulle. Mais elle perdurera… à 0,001 $ETH parfois. Ou à 57 $ETH dans d’autres cas (oui j’aime les phrases nominatives).
Pour votre serviteur, c’est ici que la communauté prend tout son sens. Je m’explique. Je questionne, c’est plus simple.
Dans quel cas une communauté reste soudée alors que la série de NFT à laquelle elle est rattachée n’a aucune valeur sur OpenSea ?
C’est simple (même si la réponse est longue) : Quand, foncièrement, tous ensemble, avec joie et amour, cette magnifique assemblée d’anonymes en tous genre réunis sur Discord l’a dans l’OS et s’en satisfait car l’ambition initiale était simplement de posséder un objet numérique que l’on aime. Comme une photo de Jean Paul 2 dans le salon pour ma grand-mère, ou un poster de Goku SSJ3 pour moi quand j’étais assez insouciant pour m’imaginer un jour mangaka (C’est dans le thème, l’art… Arrêtez de vous moquer).
En d’autres termes : Lorsque l’art, la beauté, le storytelling les soutiennent et les unissent (ou quand, à un certain moment, vendre ou holder ne sert strictement à rien aussi, …), une communauté continue d’exister et un NFT de perdurer, sans forcément prendre de la valeur. En tous cas tant que Snoop ne l’a pas mis en photo de profil sur Twitter.
Ce qui est magnifique avec les NFT d’art qui s’assument c’est l’absence de roadmap. Personne n’attend la phase 2, le putain de staking qui rapporte des cacahuètes qui vont vous prendre 40 ans à accumuler pour payer la fac au môme qui, entre temps, vous aura mis grand-père 3 fois (Je déconne, il y a Metroverse qui existe et quelques autres.).
Cela dit, car vous l’aurez remarqué, j’essaye d’être le plus objectif possible dans toute ma subjectivité en passant par l’autodérision. Il existe aussi des NFT d’art qui ont une roadmap. Parfois c’est cool. Parfois on s’en contre-balance les tokens. Oui, les tokens.
Me faîtes pas parler des tokens, j’en ai 1000 différents dans mon wallet Solana qui me narguent. Oui, j’ai du $CARTEL, du $DAHS, du $GUARD, du $KAYAC (dédicace à son éminence Evomaster), du $TMDC, du $FLUFF, du $ZGEG (non, je déconne), etc… J’en ai des milliers, voire des milliards, pour une somme de $putainde10.
Je reviens. Pardon.
On a dit, qualité intrinsèque, pas forcément de roadmap et de token, pas de LP ou de stacking, pas de fausses promesses.
J’ai compris, le NFT d’art serait donc l’anti-rug parfait, l’anti-scam par excellence. On ne nous promet rien, on n’attend rien. On kiffe juste.
J’en viens à ma conclusion. Le NFT d’art se suffit à lui-même. Vous aimez un artiste, son univers, son message, son audace ; vous achetez son NFT. Et si ça ne vaut strictement rien, et bien fuck.
Je recommande un NFT d’art par trimestre pour vous préserver ou guérir des frustrations et violences mentales du monde des NFT traditionnels (pas forcément le meilleur adjectif pour un marché en pleine émergence, mais bon).
Je recommande également ces projets. En fait, non, je ne recommande pas. Je ne veux pas me faire agresser si vous avez lu mon article de travers et avez pensé que vous deviendriez riches avec les NFT listés ci-dessous. Je ne recommande pas donc, je donne juste la liste des 3 principaux projets orientés art que je suis actuellement. Et que je kiffe.
1) The Stone Heads sur Solana par le photographe et sculpteur français Léo CAILLARD (https://discord.gg/WhCBywvhZC) : Artiste français qui expose partout dans le monde y compris au Louvre, communauté vraiment agréable, accès à d’autres NFT d’artistes de renoms (Banksy, Takeru Amano, Tyga, etc.)
2) OneOnes sur Ethereum par Dinos de MigratingLines (https://www.oneones.world/) : C’est beau, c’est fait à la base pour offrir plusieurs possibilités d’avatars en faisant un zoom sur différentes parties du NFT selon son humeur, ça donne accès à des mint de NFT 1/1 d’autres artistes (Le prochain sur la liste c’est GangLavaa), etc.
3) CryptoDudes sur Ethereum (https://discord.gg/3rvCHYr7Tw) : C’est du PixelArt. Allez voir la présentation d’Evomaster à ce sujet. C’est Made In France encore une fois et lourd de ouf ! Pour moi. En même temps je suis le 1er WListé sur 200.
By LFCeline aka Nikemsi