Créer la femme relevait d’une nécessité biologique, vitale et civilisationnelle. Laisser ces cons de mâles entre eux n’aurait rien donné de bon. Il fallait une V.2, une mise jour bien plus intuitive et agréable, avec des seins, petits ou grands. Il s’agissait d’avoir la paire, le binaire créatif, ce couple qui donnera naissance à un peuple d’explorateurs spatio-temporels ou de consommateurs légumineux réduit à l’état d’estomacs prolongés par un sexe.
L’avenir nous le dira. Dans tous les cas l’acte créateur initial avait du sens.
Cela précisé, si la création de la femme fut une bénédiction pour l’Univers (j’ai un pote nouvellement divorcé qui n’est pas d’accord, mais ce n’est pas le sujet…), celle du Paperhand reste à évaluer. Au delà des contingences relatives à l’encombrement insidieux et moqueur du Paperhand sur les marketplaces, la question qui nous anime tous (je m’avance un peu) est de savoir quelle est sa nature réelle. Fruit aléatoire d’un explorateur écervelé du Ouèbe Trois, résultat d’un flipping mal engagé, ou encore fébrile investisseur masochiste n’ayant finalement rien, ou trop peu à investir… (Oui je fais des phrases nominales qui se terminent par 3 petits points en mode célinien et je vous emmerde (avec respect)).
Mais si la vérité était ailleurs ? Et si le Paperhand était une bénédiction divine, une pure création céleste venue se sacrifier en vendant plus bas que le mint par amour pour nous ? C’est la thèse (certes fragile et risquée) que je défends.
Il existe de ces contextes où l’aléatoire prend vie pour vous entuber dans toute votre longueur. Des moments où vous vous demandez si l’impossibilité de mint est un signe ou une malédiction. Bien que votre pote tout à fait installé dans ses certitudes cartésiennes vous invite à aller vous faire visiter par de multiples objets ou organes contondants, afin d’arrêter, pendant l’acte et après, de vous prendre la tête sur des conneries ; vous persistez à chercher du sens à ces gas fees d’enculés qui vous entravent le chemin vers la Lune, à ces bugs de MetaMask qui cancèllent (J’ai créé ce verbe, oui.) votre mint, telle une bande de renards vicieux et solides dans leur volonté de vous appauvrir toujours plus. C’est de sens dont nous avons besoin en tant qu’Homme. C’est mon point de vue. Pourquoi ? Toujours pourquoi ?
Oui, pourquoi peu d’élus dans ce Ouèbe Trois ? Pourquoi tant d’embûches ? Et qui pour nous en délivrer ?
Je pense que le Paperhand est une bénédiction divine. Je sais, j’abuse. Quand votre mint a foiré, quand il a bugué, quand vous avez annulé la transaction puis modifié le nonce pour la remplacer sans payer les frais d’annulation qui ne veulent pas annuler, quand ça pue du cul (pour faire simple), et bien l’Univers intervient et vous envoie le Paperhand !!! Oui, je recontextualise (au point où j’en suis j’invente des verbes) : vous n’avez pas pu minter pour diverses raisons (et je ne parle pas de la CB que votre femme a bloqué) !!! Et bien c’est à ce moment que le Paperhand intervient. Tel un ange descendu du ciel, il minte à 0.07 ETH pour revendre quelques minutes plus tard à 0.05 ! Il ne vous reste que 0.05427 ETH. Juste assez pour acheter votre NFT de rêve (qui a de fortes chances de ne rien vous rapporter) à ce Paperhand béni !
Ils sont la providence, les Providhands que je les appellerai dorénavant ! Que l’Unique, dans toute sa magnificence nous les envoie par milliers !!! Qu’ils sweepent tout à 0.05 ETH pour revendre à 0.04 !!! Oui, qu’ils se sacrifient pour nous autres, cons de metaverseurs plein d’espoirs.
Que Dieu bénisse les Paperhands !!!
Retrouvez aussi l’article précédent de Nikemsi, Ouèbe trois Way of Life !